Manuel Valls : sur Facebook, il affiche son soutien à la caissière d’Auchan victime d’une fausse-couche
Manuel Valls a dénoncé sur sa page Facebook le cas "révoltant" d’une caissière d’Auchan City victime d’une fausse couche sur son lieu de travail et empêchée de quitter son poste. L’ancien Premier ministre y voit "la marque d’une société déshumanisée."
L’histoire a beaucoup ému. En novembre dernier, une caissière d’Auchan City à Tourcoing a fait une fausse-couche sur son lieu de travail et a accusé son employeur de ne pas l’avoir autorisée à quitter son poste. Manuel Valls s’est emparé de l’affaire en publiant dans la soirée du 28 décembre sur sa page Facebook un message de soutien à la jeune femme de 23 ans.
"Manque d'humanité"
Dans l’attente de l’évolution de la procédure engagée par l’hôtesse de caisse, l’ancien Premier ministre prend quelques précautions stylistiques, mais selon lui l’affaire est entendue ; elle est "la marque d’une société déshumanisée, où l’humain est devenu une variable d’ajustement." Il ajoute : "S'il faut, bien sûr, attendre que toute la lumière soit faite, les premiers éléments de témoignage – cette femme à qui l'on a refusé de faire une pause, qui a dû se faire évacuer par les secours, et qui de surcroît, après cet événement douloureux, s'est fait déduire une semaine de salaire – indiquent un manque total de décence, d'humanité, de l'empathie la plus basique."
Pour Manuel Valls, le cas de la caissière d’Auchan City ne doit pas faire oublier que "le progrès, c'est aussi la qualité de vie, l’articulation entre vie personnelle et professionnelle, notamment pour les femmes." Les marqueurs à gauche ne manquent pas dans sa prise de position : "La modernité, ce n’est pas demander toujours plus à ceux qui donnent déjà tant, ce n’est pas la négation de l’humain au profit de l’économie." Manuel Valls l’assure : "Il n'y a pas de projet d'avenir qui n'intègre pas, en plus du progrès technologique, de l'innovation, cette question de la dignité, du respect au travail."
