Primaire à droite – le débat : vifs échanges entre Nicolas Sarkozy et Nathalie Kosciusko-Morizet
Si le premier débat entre les sept candidats à la primaire de la droite et du centre ressemblait plus à un exercice de rodage, pour ce second débat, les concurrents se sont révélés. Jeudi 3 novembre sur BFMTV et I-Télé, les attaques ont fusé. Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé ont particulièrement visé Nicolas Sarkozy. La députée de l’Essonne et l’ancien chef de l’État se sont opposés sur la question de "gouverner à nouveau ensemble".
Clash. Autrefois rassemblés, aujourd’hui opposés, entre NKM et Nicolas Sarkozy l’entente n’est plus. Alors qu’il s’exprimait sur la parité, l’ancien président a assuré "être pour", interpellant Nathalie Kosciusko-Morizet au passage. "Toi-même Nathalie, je te rappelle tu étais numéro quatre du gouvernement !", a-t-il déclaré indiquant qu’il "ne regrettait pas" de l’avoir nommée. Interpellé par NKM sur un éventuel regret sur le Grenelle de l’Environnement, le candidat Sarkozy a continué sur sa lancée. "Je ne suis pas sûr de le refaire, mais je ne regrette pas ta nomination", a-t-il ajouté. "Tu n’auras pas l’occasion", a répliqué sèchement NKM.
NKM ne compte plus retravailler avec Nicolas Sarkozy
Les tacles ont continué quand Laurence Ferrari a demandé aux deux protagonistes s’ils pourraient retravailler ensemble. "Bien sûr que si", a répondu Nicolas Sarkozy coupé par Nathalie Kosciusko-Morizet. "Moi non", a-t-elle rétorqué en souriant. Une réplique que l’ancien chef de l’État n’a pas laissé passer. "Si j’avais été réélu en 2012, je pense que Nathalie Kosciusko-Morizet se serait fait une violence pour m’accompagner encore", a-t-il répliqué avec ironie. "Est-ce que le Grenelle de l’Environnement tu l’aurais dénigré de cette manière ?", a-t-elle rétorqué. "Est-ce que les conseillers de la campagne de 2012 t’auraient accompagné pendant le mandat ?", a-t-elle continué faisant référence à Patrick Buisson. "Je t’ai vu de près", a conclu l’ancienne ministre. La discorde entre NKM et Nicolas Sarkozy est-elle arrivée à un point de non-retour ?
