Mort de Fidel Castro - Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, François Hollande : Les réactions politiques
Le leader de la révolution cubaine s'est éteint à l'âge de 90 ans dans la nuit de vendredi à samedi. En France, les hommages se multiplient.
Fidel Castro s'est éteint des suites d'une longue maladie dans la nuit de vendredi à samedi. Le leader cubain, très affaibli, avait dû céder sa place à la tête de l'île en 2006, après 42 ans de règne. Son frere, Raul Castro, l'a remplacé. C'est lui qui a annoncé son décès cette nuit.
Ce samedi matin, anonymes et personnalités politiques apprennent eux aussi la disparition de cette figure historique. Sans surprises, ce sont les figures de la gauche à avoir réagi en premier.
Le secrétaire général du PCF, Pierre Laurent, salue "la mémoire de Fidel Castro qui toute sa vie a combattu l'impérialisme américain pour la dignité de son peuple".
Je salue la mémoire de Fidel #Castro qui toute sa vie a combattu l'impérialisme américain pour la dignité de son peuple. pic.twitter.com/zoIZf7X1pd
— Pierre Laurent (@plaurent_pcf)
Jean-Luc Mélenchon l'a suivi de près, dans un hommage poétique et enflammé, dont il est coutumier. ''Fidel ! Fidel ! Mais qu'est ce qui s'est passé avec Fidel ? Demain était une promesse. Fidel ! Fidel ! L'épée de Bolivar marche dans le ciel." Avant d'appeler à un rassemblement en mémoire du leader cubain ce soir sous la statue de Simon Bolivar à Paris.
Fidel ! Fidel ! Mais qu'est-ce qui s'est passé avec Fidel? Demain était une promesse. Fidel ! Fidel ! L'épée de Bolivar marche dans le ciel.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 26 novembre 2016
Plus tard dans la matinée, c'est par un communiqué officiel que François Hollande a rendu hommage à ''une figure du Xxeme siècle''. ''Il avait su représenter pour les cubains la fierté du rejet de la domination extérieure.'', ajoute-t-il, rappelant sa rencontre avec Fidel Castro en mai 2015.
F. Castro a incarné la révolution dans les espoirs qu’elle a suscités puis les désillusions qu’elle a provoquées https://t.co/3bzdfY6QtM
— Élysée (@Elysee) 26 novembre 2016
Pour Jean-Christophe Cambadélis, Fidel Castro ''a marqué son époque'' mais déplore le manque de ''démocratie'' de sa présidence.
#FidelCastro a marqué son époque et le "Tiers monde", mais ce qui a manqué à la révolution cubaine c'est la démocratie. @partisocialiste
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 26 novembre 2016
Le Front national s'insurge des hommages
A contrario des personnalités de gauche, les élus frontiste s'indignent unanimement des hommages rendus au ''dictateur cubain''. Louis Alliot, vice-président du FN y voit ''le vrai visage de la gauche et du PCF'' en reprenant un article du Figaro citant Pierre Laurent, patron du parti communiste.
Le vrai visage de la gauche et du PCF : le soutien à un dictateur et le mépris pour les victimes de ses crimes. https://t.co/8hBXIylnq4
— Louis Aliot (@louis_aliot) 26 novembre 2016
Même son de cloche chez le maire de Béziers, Robert Ménard, élu avec le soutien du Front national. Il adresse ''une pensée aux victimes'' de Fidel Castro.
#FidelCastro est mort. Une pensée pour toutes les victimes du dictateur communiste.
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 26 novembre 2016
À droite, les réactions se font plus discrètes
Du côté de la droite et du centre, les réactions politiques sont rares et rarement tendres envers le leader cubain. Ainsi Rama Yade, candidate à l'élection présidentielle, dénonce ''un enfer pour les droits de l'Homme'' sous le régime de Fidel Castro.
Fidel Castro aura transformé la révolution cubaine en désillusion et criminalisé son régime, un enfer pour les droits de l'Homme
— Rama Yade (@ramayade) 26 novembre 2016
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, attaque lui aussi la gauche, rappelant que ''les crimes US ne justifient pas'' ceux d'un ''dictateur sanguinaire''.
#Castro Incroyable propension d'une partie de la gauche à encenser un dictateur sanguinaire. Les crimes US ne justifient pas les siens!
— JC Lagarde (@jclagarde) 26 novembre 2016
La réaction de la gauche est ''indécente'' pour Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes.
L'hommage de la gauche bien pensante et beate au sordide dictateur Castro est indécente .
— Eric Ciotti (@ECiotti) 26 novembre 2016
