Nadine Morano dénonce les conditions d’organisation de la primaire de la droite et du centre
C’est une musique dont Nathalie Kosciusko-Morizet est coutumière. Nadine Morano l’entonne à son tour : elle estime que la primaire de la droite et du centre laisse peu de place aux petits candidats, en particulier quand ce sont des femmes.
Candidate à la candidature pour la primaire de la droite et du centre, Nadine Morano n’exclut pas, à l’instar d’un Henri Guaino ou d’une Michèle Alliot-Marie, de se présenter à l’élection présidentielle sans passer par la case primaire si elle ne récolte pas l’ensemble des parrainages requis. Elle l’a laissé entendre ce 3 août dans un long entretien accordé à la chaîne YouTube du magistrat Philippe Bilger.
Primaire pas obligatoire
« Moi qui suis gaulliste, je n’ai pas été très enthousiasmée par ce dispositif. Et je le suis encore moins quand je vois la manière donc ça se passe puisque, évidemment, tout est pipé à l’avance », a déclaré l’ancienne ministre du gouvernement de François Fillon. Tout comme NKM, Nadine Morano dénonce l’absence d’informations envoyées aux adhérents Les Républicains et regrette que les fichiers profitent uniquement aux ténors du parti. « C’est plus facile pour eux », a-t-elle ironisé.
Pas touche aux parrainages
« Arrêtez d’envoyer des parrainages à ceux qui les ont déjà ! » s’est aussi exclamée Nadine Morano, qui s’en prend particulièrement à Bruno Le Maire. Selon elle, le député de l’Eure continue de solliciter des parrainages alors même qu’il a déjà validé sa candidature auprès du parti. Elle entend par là dénoncer une volonté d’« assécher le collège de ceux qui peuvent vous parrainer »
