Nicolas Sarkozy - Centrale nucléaire de Fessenheim : Pas de tsunami, pas de problème
Nicolas Sarkozy s’est ouvertement opposé à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, ce mardi 3 mai. Pour appuyer son propos, le président du parti Les Républicains a ironisé sur l’absence de risque climatique en faisant référence à la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon en 2011.
Alors qu’on l’entendait peu ces dernières semaines, peut-être un peu abattu par les récents sondages qui lui promettent une défaite à la primaire de la droite et du centre en novembre, Nicolas Sarkozy s’illustre ces derniers jours à coup de petites phrases cinglantes dispersées de ci de là. Il y a quelques jours, il a qualifié les militants de Nuit Debout de ‘’gens qui n’ont rien dans le cerveau’’ qui viennent ‘’donner des leçons à la démocratie française’’. Aujourd’hui, mardi 3 mai, c’est une autre petite phrase lâchée au cours d’une mâtinée de travail du parti Les Républicains sur l’environnement, la mer et l’énergie qui fait parler d’elle.
Tant qu’il n’y a pas de mer, il n’y a pas de risques
Nicolas Sarkozy, en pleine discussion sur le nucléaire, raille la volonté du gouvernement de fermer la centrale de Fessenheim. ‘’On a peur de quoi ? D’un tsunami sur le Rhin ?’’ lâche l’ex-président en référence à la catastrophe de Fukushima, au Japon. En 2011, un violent séisme a frappé l’archipel nippon, provoquant un puissant tsunami qui a endommagé la centrale nucléaire de Fukushima, entraînant une fuite radioactive. Le bilan fait état de 15 800 morts , de centaines de milliers de déplacés et, selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, une zone de près de 600km2 serait ‘’hautement polluée’’. Pas de quoi ironiser.
