Bruno Le Maire et François Fillon taclent Nicolas Sarkozy sur le cumul des mandats
Bruno Le Maire dans les 4 vérités sur France 2 ce lundi 4 juillet et François Fillon sur BFMTV le même jour s’exprimaient au lendemain de l’adoption du projet du parti Les Républicains pour 2017. Les deux candidats à la primaire de la droite et du centre s’opposent aux propositions de Nicolas Sarkozy, refusant tous deux le retour du cumul des mandats.
Bataille des chefs. La campagne pour la primaire de la droite et du centre bat son plein. Cheval de bataille des candidats : le cumul des mandats que Nicolas Sarkozy, patron des Républicains, soutient. Invité dans l’émission les 4 vérités diffusée sur France 2 ce lundi 4 juillet, Bruno Le Maire a affirmé son opposition au retour du cumul des mandats. Selon lui, revenir sur cette mesure phare de la présidence de François Hollande signerait "le retour des fiefs"et de la "baronnie". Pour le député de l’Eure, cela s’apparente à "rétablir la vieille politique qu’on ne veut plus voir".
Même discours pour François Fillon. Sur BFMTV, l’ancien Premier ministre a déclaré que ce retour "ne se fera pas". "Personne ne voudra revenir sur la loi. Nicolas Sarkozy promet cela, parce que c’est une bonne façon d’attirer des parlementaires pour le soutenir. (…) Personne de sérieux ne pense qu’un nouveau président de la République commencera par rétablir le cumul des mandats. C’est une mauvaise idée" a estimé le député de Paris.
Les Républicains adoptent le retour du cumul des mandats dans leur projet 2017
L’idée de rétablir le cumul des mandats est présente dans le projet des Républicains adoptée samedi 2 juillet par le conseil national du parti. En septembre dernier, lors de son discours de clôture des journées parlementaires des Républicains à Reims, Nicolas Sarkozy avait fustigé le mandat unique. "C’est un grand risque à faire courir à notre pays que d’avoir des assemblées parfaitement hors sol n’ayant aucun mandat local pour maintenir les parlementaires dans la réalité démocratique de notre pays." Le président des Républicains s’était toutefois déclaré favorable à une réduction du nombre de parlementaires.
