Burkini, primaire, présidentielle : Anne Hidalgo pousse un coup de gueule
Alors que la démission d’Emmanuel Macron délie les langues et déchaine quelques passions, Anne Hidalgo a plutôt donné de la voix sur la situation politique du pays. Invitée ce mercredi 31 août dans la matinale de France Inter, la maire de Paris s’est dite « atterrée » en évoquant la présidentielle, les primaires, le burkini.
Trop c’est trop. Anne Hidalgo ne supporte plus toute cette politique politicienne. Invitée de la matinale de France Inter ce mercredi, la maire de Paris a fait une amère constatation. "Je suis assez atterrée par la façon dont cette présidentielle s’engage. On voit les primaires, elles sont plutôt une bonne chose à gauche comme à droite. On voit cette hystérie, cette surenchère, cette façon d’être dans un jeu très politicien" déclare l’élue socialiste avant de pointer du doigt les débats actuels. "On s’est tapé 15 jours de burkini sur tous les médias avec une surenchère qui était insupportable. (…) Ça vaut pour la gauche et pour la droite. Aujourd’hui moi, je ne trouve pas mon compte là-dedans" continue Anne Hidalgo qui avoue de ne pas avoir encore de "champion pour la présidentielle".
Anne Hildago en a par-dessus la tête
La maire de la capitale est plus mesurée dans ses propos quand il s’agiter d’évoquer la démission d’Emmanuel Macron. Anne Hidalgo estime que ce départ est un "grand classique de la comédie politique". "Tuer le père est un grand classique du jeu politique" souligne-t-elle. "Je n’y vois pas une originalité particulière (…), je pense qu’il y a une ambition personnelle" ajoute l’élue PS. La maire de Paris s’est déjà montrée beaucoup plus virulente envers Emmanuel Macron. Le 8 mai, Anne Hidalgo estimait qu’elle "n’avait rien à battre des itinéraires des uns et des autres, des petites phrases" alors qu’elle était interrogée sur le déplacement de l’ancien ministre de l’Economie à Orléans.
