La convention de la « Belle Alliance » : un échec qui coûte cher au Parti Socialiste
Censée lancer les primaires citoyennes de la gauches des 22 et 29 janviers prochains, la grande convention nationale de la BAP aurait dû rassembler près de 10.000 sympathisants, samedi 3 décembre. Au final, seuls 2.500 personnes ont le déplacement. Le tout pour un coût de 700.000 euros, selon le Canard enchaîné.
Il faut tout tenter pour rassembler. Voilà l’objectif affiché par la gauche lors du lancement de la Belle Alliance populaire (BAP), en mai dernier. Mais il semble que le Parti socialiste en est encore loin. Samedi 3 décembre, les candidats de la primaire ainsi que les ténors du parti étaient appelés à se réunir lors de la convention nationale de la BAP. Prévu pour 10.000 personnes, l’évènement a finalement accueilli 2.500 sympathisants. Un grand rendez-vous qui résonne aujourd’hui comme un échec qui coûte cher.
Malgré les cars affrétés par Solférino, le hall du Paris-Event porte de la Villette est apparu bien vide ce samedi 3 décembre. La convention nationale, censée lancer les primaires citoyennes de la gauche des 22 et 29 janvier prochains, n’a pas mobilisé les foules. Et encore les cadres. Parmi les grands absents figurent les candidats déclarés Benoît Hamon et Arnaud Montebourg.
L’organisation de cette convention a coûté 700.000 euros au Parti socialiste
Pas encore candidat, Manuel Valls avait également décliné la veille de l’évènement l’invitation du premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis. Sur la totalité du gouvernement de François Hollande, seuls Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuelle Cosse et Jean-Vincent Placé avaient fait le déplacement.
Selon l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, l’organisation de cette grande convention nationale a coûté pas moins de 700.000 euros au Parti socialiste. Une somme qui correspond à celle qu’un parti politique peut dépenser lors des meetings de second tour de la présidentielle.
