Discours hurlant d’Emmanuel Macron : Pierre Moscovici ironise en citant Patrick Bruel
Emmanuel Macron a fait le buzz ce weekend en terminant son meeting de Paris en hurlant. Ironisant sur le discours enflammé de l’ancien ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, invité de France Info ce lundi 12 décembre, lui a conseillé de calmer ses ardeurs.
Hurlements. Samedi 10 décembre, Emmanuel Macron tenait son premier grand meeting de campagne à Paris. Après 1 heure 45 minutes de discours et devant une foule de près de 10 000 personnes, le candidat à l’élection présidentielle de 2017 s’est lâché. Il a hurlé au micro. "Maintenant, votre responsabilité, c’est d’aller partout en France ! (…) Ce que je veux, c’est que vous, partout, vous alliez le faire gagner, parce que c’ est notre projet !! Vive la République !! Vive la FRAANNCE", a-t-il hurlé.
Un ‘lâchage’ qui a bien fait rire les internautes et qui a fait réagir la classe politique. Invité ce lundi matin sur France Info, Pierre Moscovici s’est exprimé sur l'hsytérie vocale d’Emmanuel Macron. "La forme de son discours ne m’inspire pas grand-chose. Je pense que quand on est devant un micro, il faut arriver à poser sa voix et pas à casser la voix", déclare le commissaire européen aux affaires économiques en faisant référence à Patrick Bruel et à son célèbre tube ‘Casser la voix’.
Pierre Moscovici cite Patrick Bruel et Johnny Hallyday
Et l’ancien ministre de l’Économie continue dans les références aux chanteurs populaires. "Ni Patrick Bruel ni Johnny Hallyday", plaisante-t-il. "Je pense que la politique doit être une affaire de substance et pour le coup Emmanuel Macron est un homme qui est plutôt dans un registre pédagogique", indique le socialiste qui reconnaît "qu’il se passe quelque chose". "Emmanuel Macron incarne une proposition politique, une offre politique à laquelle il faut être attentif", conclut-il. Ce discours enflammé desservira-t-il Emmanuel Macron dans sa campagne ou au contraire lui fera-t-il gagner des points ? Crédité de 33% d’intentions de vote selon un sondage Elabe, le candidat hors partis engrange les soutiens.
