François Fillon tacle ses rivaux à la présidentielle pendant ses voeux à la presse (vidéo)
François Fillon a formulé mardi 10 janvier ses voeux à la presse depuis son nouveau siège de campagne. Discret depuis quelques jours, le vainqueur de la droite et du centre n’a épargné aucun de ses rivaux à l’élection présidentielle.
Contre-offensive. Depuis le début de l’année 2017, François Fillon se fait discret. En une dizaine de jours, le vainqueur de la primaire de la droite et du centre ne s’était exprimé, jusqu’à ce mardi, que dans le JT de 20h de TF1 le 3 janvier dernier. Une sortie médiatique qui avait d’ailleurs beaucoup fait réagir chez ses adversaires, l’ancien Premier ministre ayant clairement revendiqué sa chrétienté. "C'est le contraire de ce que nous sommes. Et c'est faire monter les communautarismes" condamnait d’ailleurs encore Manuel Valls ce lundi dans les colonnes du Parisien tandis qu’Arnaud Montebourg déconseillait "à ceux qui ont des convictions religieuses d’en faire un argument politique".
Les voeux à la presse offensifs de François Fillon
Ce mardi 10 janvier, François Fillon s’est exprimé pour la deuxième fois de l’année à l’occasion de ses voeux à la presse depuis son nouveau QG de campagne. Et encore une fois, ça devrait beaucoup faire réagir. Offensif, le candidat à l’élection présidentielle n’a épargné aucun de ses futurs rivaux : "La radicalité et la franchise de mon projet m’exposent aux critiques et aux caricatures de ceux qui sont mous et sont flous. Contre le changement, le système se rebiffe et use des arguments les plus fallacieux. Rien d’anormal si ce n’est que le débat est très bas" a d’abord regretté François Fillon en visant tant l’extrême-droite que la gauche ou l’extrême-gauche, "Contre le redressement national, mes adversaires ont rédigé leurs tracts. Sang et larmes, purge, casse sociale. Et pourquoi pas l’apocalypse ? Mais la casse sociale elle est là, sous vos yeux, chaque jour, depuis 5 ans. Et pourtant rien n’y fait. La gauche nous rejoue le même film, elle instrumentalise la peur contre tout changement avec maintenant comme acolyte l’extrême-droite qui joue la même partition que l’extrême-gauche". Voilà qui devrait susciter un certain nombre de réactions.
