François Hollande : Audrey Azoulay se félicite que le président "pense à l’avenir"
Si le discours de François Hollande hier à Wagram était plus qu’attendu, il a au moins séduit Audrey Azoulay. Invitée sur RTL ce vendredi 9 septembre, la ministre de la Culture s’est félicitée que le président de la République "pense à l’avenir" confiant au passage que cela lui avait donné l'envie de faire de la politique.
Annonce. Entouré d’une bonne partie de son gouvernement, François Hollande a tenu hier un discours sur le thème de "la démocratie face au terrorisme". Pour la droite comme pour la gauche, il s’agissait du premier discours d’un président en campagne. Invitée sur RTL ce vendredi matin, Audrey Azoulay est revenue sur les propos du chef de l’Etat expliquant qu’elle le soutiendrait s’il était candidat. "Je crois qu’il a dit qu’il ne voulait pas se laisser dicter le temps et qu’il prendrait sa décision d’ici la fin de l’année" rappelle Audrey Azoulay. "Ce qui est sûr, c’est que c’était un discours dans lequel il a donné une vision pour l’avenir de la France" indique la ministre avant de continuer. "Il pense à l’avenir de la France, il reste engagé et il s’engage pour les années à venir dans cette vision. Je crois qu’il a dessiné un clivage qui est un clivage réel, qui est pour lui la défense d’une France qui est forte mais qui défend son Etat de droit, son modèle de protection sociale, qui défend ses valeurs" déclare Audrey Azoulay. Visiblement le discours du chef de l’Etat a fait mouche du moins sur la ministre qui a avoué que cela lui avait donné envie de faire de la politique.
Une campagne officieuse de François Hollande
Si François Hollande a décidé de se déclarer candidat à la présidence de la République en décembre, cela ne l’empêche pas de débuter une campagne officieuse. Le prochain rendez-vous est donné le 6 octobre pour un colloque sur la démocratie à l’Assemblée nationale. Le suivant se tiendra à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de François Mitterrand. Du coté de ses ministres, on respecte donc les consignes données par l’Elysée : pas question de précipiter l’annonce de la candidature de François Hollande. Invitée sur France mercredi, Najat Vallaud-Belkacem avançait en attendant l’idée de débuter la campagne sans candidat.
