Grenoble : la permanence du Parti Socialiste vandalisée à la veille de la primaire de la gauche
La permanence du Parti Socialiste de Grenoble a été vandalisée dans la nuit du 20 au 21 janvier, à la veille de la primaire de la gauche. Le premier tour du scrutin s'annonce déjà tendu.
La primaire à gauche s'annonce d'ores-et-déjà sous tensions. A la veille de la primaire de la Belle Alliance organisée par le Parti Socialiste, la permanence de Grenoble a été vandalisée dans la nuit du 20 au 21 janvier. Le saccage se serait déroulé autour de 2h45 selon le système d'alarme du local.
Ce n'est pas la première fois que cette permanence en fait l'objet. Au total, elle a été dégradée près d'une dizaine de fois, et elle a fait l'objet de tirs au printemps dernier. Thibaud Pikorki, permanent fédéral, confie qu'il est "à sa 12ème plainte en un an. Il n'y a pas de caméra de surveillance dans les rues avec le maire. Maintenant, ça suffit cette violence. Je n'ai pas envie de dramatiser les choses. La primaire de passera bien, elle est très bien organisée en Isère, on ne va pas se faire peur".
La permanence visée par des coups de feu en mai 2016
Le siège avait déjà été attaqué à l'arme à feu le 23 mai 2016. Au total, douze impacts de projectiles avait été comptés sur la devanture du local. D'après le Dauphiné Libéré, l'arme utilisée était une arme automatique.
L'acte n'a pas été revendiqué depuis mais il survenait après de nombreux actes de vandalisme visant des locaux du Parti Socialiste dans le cadre de l'opposition à la Loi Travail comme à Lille, Strasbourg, Caen, Rouen ou Le Mans. Fin août, le Parti Socialiste avait même annulé son université d'été pour des raisons de sécurité. En effet, le rendez-vous manqué marquait toute la tension autour du projet de loi travail.
Soutien aux camarades #Isère et condamnation auteurs des violences contre les locaux fédération. #StopViolence pic.twitter.com/1lBRk26wuw
— Rachid Temal (@RachidTemal) 21 janvier 2017
