Jean-François Copé juge « inéquitables » les conditions d’accès aux parrainages de la primaire
Jean-François Copé apporte de l’eau au moulin de Nathalie Kosciusko-Morizet. Le député-maire de Meaux a jugé ce jeudi 14 juillet « inéquitables » les conditions d’accès aux parrainages des candidats de la primaire de la droite et du centre.
Interrogé ce 14 juillet dans les 4 Vérités sur France 2 sur la question de savoir si la possible absence de femmes candidates à la primaire de la droite et du centre serait un échec, Jean-François Copé répondu par l’affirmative, déplorant que « les règles qui ont été fixées [soient] beaucoup trop strictes. » Le député-maire de Meaux, lui-même candidat à la primaire, faisait référence à l’obligation pour les candidats de recueillir les parrainages de 250 élus, dont 20 parlementaires, et de 2 500 adhérents des Républicains.
Critique envers le parti
Il en a profité pour adresser un tacle bien senti à Nicolas Sarkozy en critiquant la direction des Républicains et en rappelant au passage qu’il n’était « pas de ceux qui ont fixé les règles. » « C’est de la responsabilité du parti, de la direction du parti. De ce point de vue, je trouve que ce n’est pas convenable la manière dont les moyens sont utilisés. »
Candidature en bonne voie
Évoquant sa situation personnelle, Jean-François Copé a néanmoins assuré être en bonne voie pour valider sa candidature. « Je ne les ai pas encore (ndlr : les parrainages), mais je les aurai. J’ai les parrainages des parlementaires, pratiquement tous ceux des élus, et nous sommes en train de collecter ceux des militants. »
