Jean-François Copé ne veut pas de référendum
Le 5 juillet déjà, Daniel Cohn-Bendit avait dit tout le mal qu’il pensait du peuple quand celui-ci vote de travers. Jean-François Copé lui a emboîté le pas ce 6 juillet lors d’une interview donnée à Radio Classique.
Contrairement à la plupart des candidats à la primaire de la droite et du centre, le député-maire de Meaux est hostile à l’utilisation du référendum populaire. Il s’en est justifié en arguant « qu’il faut tirer les leçons des échecs. » Avant d’ajouter : « Tout le monde a compris que la vraie légitimité c’est l’élection du président au suffrage universel, c’est de là que procède la légitimité démocratique. Le référendum, on ne vote pas pour un homme, on répond à une question, et l’expérience montre qu’on répond de moins en moins à la question qui est posée. »
Tirer les leçons
Jean-François Copé voudrait « que la leçon du Brexit soit tirée par tout le monde. » « On continue à penser et à faire croire aux gens qu’on va régler le problème de l’Europe en faisant un nouveau traité, alors que c’est obtenir l’accord de 27 états membres et que ça ne se fera jamais. »
Distancé dans la course à la primaire de la droite et du centre, Jean-François Copé fera sa rentrée politique le 9 septembre au Cannet, soit le jour même de la date limite de dépôt des candidatures à la primaire. « L’avantage, a expliqué le député-maire de Meaux, c’est que ça ne se télescopera pas avec le Touquet », la grande réunion de rentrée des Républicains qui se tiendra, elle, mi-septembre.
