Jean-François Copé : son slogan piqué par Nicolas Sarkozy, il ironise sur Twitter
Depuis l’officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre, Jean-François Copé multiplie les attaques à l’encontre de l’ancien chef de l’Etat. Sur Twitter, mercredi 24 août, il a constaté avec ironie que l’ex patron démissionnaire des Républicains lui avait piqué son slogan.
Guerre larvée. Depuis lundi, l’ancien chef de l’Etat est officiellement candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l’élection présidentielle de 2017. Nicolas Sarkozy a accordé mercredi 24 août une longue interview à au Figaro Magazine. L’ex président de la République y évoque son projet pour 2017, souhaitant "une alternance franche, claire, forte, incontestable". L’ex patron de parti fait savoir que "La République a trop reculé". Une phrase choc reprise en couverture du magazine. Mais une formule inspirée du slogan de campagne de Jean-François Copé : "On ne recule plus". L’élu LR, lui aussi candidat à la primaire de la droite et du centre, s’en est fait la remarque sur Twitter avec une pointe d’ironie. "Merci Nicolas de promouvoir mon slogan. #OnNeReculePlus. Dommage qu’il n’ait pas été appliqué de 2007 à 2012" écrit-il. Le député-maire de Meaux n’a pas fait preuve d’originalité car son slogan est emprunté à l’extrême droite.
Jean-François Copé tacle Nicolas Sarkozy sur Twitter
Depuis l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre, Jean-François Copé ne ménage pas son ancien président. Sur BFMTV, mardi 23 août, le député de Seine-et-Marne a livré un constat sévère sur le programme de Nicolas Sarkozy dont il a notamment critiqué "les mêmes demi-mesures qu’en 2007". Toujours sur BFMTV, Jean-François Copé admoneste aussi l’ancien chef de l’Etat sur la méthode, "ça rappelle il y a vingt ans, ce que conseillait Edouard Balladur : l’annonce de campagne, les rafales, de soutien des barons qui arrivent juste derrière, tout cela est un protocole qu’on connaît, qui est un peu à l’ancienne", a-t-il amèrement critiqué. La guerre ne semble que commencer entre Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy.

