Marion Maréchal-Le Pen inquiète d’une candidature concurrente au FN
Mise en garde. Pour Marion Maréchal-Le Pen, les divisions au sein de l’extrême-droite nuirait à la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Invitée du 16/18 de LCI ce mardi 31 mai, la députée du Vaucluse a regretté la possibilité d’une candidature concurrente au FN. Non Stop Politique revient sur ces propos.
La cohésion se fissure de plus en plus au sein de la droite extrême. Le 1er mai, plusieurs cadres du parti frontiste se sont rendus à l’évènement organisé par Jean-Marie Le Pen en marge du rassemblement prévu par sa fille. En conséquence, le Front national a demandé à ses frondeurs Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu de démissionner des instances dirigeantes du parti. Samedi 28 mai, Marion Maréchal-Le Pen a claqué la porte du séminaire organisé par Robert Ménard. En cause, une petite phrase prononcée par le maire de Béziers qui n’entend "être le marchepied de personne et notamment pas du Front National".
"Je ne vois pas l’intérêt stratégique de se diviser à l’occasion de cette élection"
Face à ces divisions, Marion Maréchal-Le Pen craint une candidature concurrente au FN. "Toute initiative de candidature dissidente qui partirait sous un nom quelconque (…) Je la crains, je peux voir les egos monter, les velléités monter parfois pour de très mauvaises raisons. Ce que je constate c’est que le seul objectif serait de servir de tremplin au contraire à la candidature de Sarkozy, de Juppé, de François Hollande. Je ne vois pas l’intérêt stratégique de se diviser à l’occasion de cette élection" déclare catégorique la députée du Vaucluse. "En revanche, ces discussions doivent avoir lieu de façon très actives au moment des législatives" conclut l’élue FN. Chaque chose en son temps pour Marion Maréchal- Le Pen.
"La seule candidature patriote qui peut gagner à la présidentielle, c'est celle de @MLP_officiel." #OuiNon
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 31 mai 2016
