"On n'est pas couché" : Manuel Valls se défend sur le 49.3 face à Yann Moix
Invité le samedi 14 janvier sur le plateau d'On n'est pas couché, Manuel Valls est revenu sur l'utilisation du 49.3 face aux chroniqueurs Yann Moix et Vanessa Burggraf
Le volte-face qui fait couler beaucoup d'encre pour l'ancien Premier ministre. Manuel Valls était l'invité de l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, le samedi 14 janvier. Face à Yann Moix, le candidat à la primaire de la gauche a dû encore une fois répondre sur son usage du fameux : "49.3".
Yann Moix s'estime "déçu" de l'ancien premier ministre concernant sa nouvelle position sur le 49.3. Yann Moix juge que le 49.3 est "un acte totalement démocratique parce qu'il est prévu dans la constitution, c'est un acte d'un grand courage politique car il offre la possibilité de démettre un gouvernement lorsqu'il n'a pas la majorité ou alors quand l'Assemblée nationale est en désaccord avec un texte. Et surtout il permet à un homme d'Etat de prouver ses convictions quand un texte lui semble indispensable c'est comme ça et pas autrement".
A cela, Manuel Valls répond qu'il "n'a pas changé" dans ses "convictions profondes". Le candidat de la primaire déclare : "quand je parle de la France, de la République, de la laïcité, de la nécessité d'avoir un état qui protège, je n'ai pas changé. Je peux reconnaitre avec vous, qu'il faut peut-être davantage s'expliquer sur le sujet".
Manuel Valls : "On m'a imposé le 49.3"
Le candidat de la gauche a tenté d'expliquer ce revirement soudain expliquant que la possibilité du recours au 49.3 "déresponsabiliserait la majorité". "J'ai proposé des évolutions sur le texte avec une grande majorité des députés socialistes avec les syndicats réformistes. Ce sont les frondeurs qui nous obligé à engager la responsabilité du gouvernement".
Le jeudi 5 janvier, Manuel Valls était déjà revenu sur France 2 dans Emission politique à son revirement sur le 49.3. Alors qu'il proposait d'en limiter son usage, il affirmait que les six fois où il l'a employé, il ne l'aurait pas fait volontairement. Il assurerait que cette option lui aurait été même imposée : "on m'a imposé le 49.3".
