
Sous certaines conditions. Selon le dernier sondage Elabe pour les "Echos" et Radio Classique, le candidat et fondateur du mouvement "En Marche" arriverait au second tour de l'élection présidentielle, si Arnaud Montebourg était le vainqueur de la primaire de la gauche et que François Bayrou renonçait à se présenter.
Dans ce cas de figure, Emmanuel Macron attendrait les 24% d'intentions de vote, juste derrière François Fillon (26%) et devant Marine Le Pen (22%). Toutefois, si Vincent Peillon sortait vainqueur de la primaire de la gauche, il ferait score égal avec la candidate frontiste.
Et quelle que soit la situation, Emmanuel Macron reste le troisième homme de l'élection. Dans l'ensemble des sondages publiés ces dernières semaines, il oscille entre 16 et 24% des intentions de vote.
Selon un "connaisseur du PS" interrogé par Les Echos, "si tout se passe bien pour lui, il réussira à ringardiser François Fillon, diaboliser Marine Le Pen et laisser le candidat PS loin derrière lui". En effet, Emmanuel Macron se révéle être un candidat sérieux. Au FN, certains cadres ont compris qu'il captait un électorat oublié ou dégoutté de la politique, celui que Marine Le Pen cherche à séduire.