Présidentielle 2017 : Jean-Luc Mélenchon prêt à tout pour rassembler un maximum d’électeurs
Jean-Luc Mélenchon ne recule devant rien pour tenter de convaincre les Français de voter pour lui à la présidentielle de 2017. En meeting à Tourcoing dimanche 8 janvier, le candidat de la France insoumise a attisé la curiosité d’un grand nombre d’électeurs. A tel point que les 900 places du théâtre municipal n’ont pas suffi et qu’il a dû faire installer une estrade de fortune à l’extérieur pour s’adresser à ceux n’ayant pas pu entrer.
Jean-Luc Mélenchon n’a pas prévu de laisser la primaire de la gauche occuper tout l’espace médiatique dans les prochaines semaines. Interviewé par Le Monde le 5 janvier dernier, le candidat de la France insoumise avait d’ailleurs fait parler de lui en s’interrogeant sur l’utilité d’avoir un candidat du Parti Socialiste à la présidentielle de 2017 : "Jusqu’à présent, l’ultime justification du candidat socialiste, c’était d’être en tête dans les sondages. Il se présentait alors comme le ‘vote utile’, tranche Jean-Luc Mélenchon. Actuellement, le PS est en troisième position derrière M. Macron et moi-même. Dans ces conditions, sans projet et sans avantage électoral, à quoi bon un candidat du PS ?" se demandait alors le député européen.
Jean-Luc Mélenchon occupe le terrain
Et dimanche 8 janvier, alors que Manuel Valls effectuait son premier meeting à Liévin, dans le Pas-de-Calais, Jean-Luc Mélenchon a déboulé à la dernière minute pour s’exprimer à quelques kilomètres de là, à Tourcoing et s’emparer d’une affaire qui avait fait polémique fin décembre, celle de la caissière d’Auchan ayant fait une fausse-couche à sa caisse. Malheureusement pour lui, les 900 places du théâtre municipal n’ont pas suffi à accueillir les quelques 1200 personnes qui avait fait le déplacement pour l’écouter. Résultat, le candidat la France insoumise n’a pas hésité à faite construire une estrade de fortune devant l’entrée du théâtre afin de pouvoir s’adresser aux malheureux restés dans le froid. Le candidat Mélenchon a alors longuement défendu les droits des travailleurs tout en s’en prenant à la famille Mulliez, propriétaire d’Auchan et en partie domiciliée fiscalement en Belgique.
