Présidentielle 2017 : Vincent Peillon attaque Marine Le Pen et son "fascisme rampant"
Invité mardi 3 janvier sur France 2, le candidat à la primaire de la gauche a pu développer quelques lignes de son programme, dévoilé le matin-même. Mais Vincent Peillon s'est également attaqué la présidente du Front national Marine Le Pen en dénonçant son "fascisme rampant".
A l'attaque. Bien qu'il n'ait pas eu son Emission politique, Vincent Peillon a toutefois eu droit à 28 minutes pour développer les principales lignes de son programme et convaincre les Français. Dans cet Entretien politique, diffusé ce mardi 3 janvier, le candidat à la primaire de la gauche est apparu plus offensif et a notamment attaqué nommément la présidente du Front national, Marine Le Pen.
"Le problème, ce n'est pas Manuel Valls. Le problème, c'est le fascisme rampant de madame Le Pen", a-t-il déclaré. Il accuse la candidate frontiste de retourner "les mots de la République" pour faire de la laïcité un instrument de violence.
Le problème de la France, c'est le fascisme rampant de Madame Le Pen. #peillon2017
— Vincent Peillon (@Vincent_Peillon) 3 janvier 2017
Selon le candidat socialiste, "certains veulent utiliser la laïcité - ça a déjà été fait dans le passé, contre certaines catégories de population. C'était il y a quarante ans, les juifs à qui on mettait des étoiles jaunes. C'est aujourd'hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans qu'on amalgame souvent avec les islamistes radicaux. C'est intolérable."
Une attaque qui n'est pas passée inaperçue, ce soir, dans les rangs du FN. Le vice-président du parti frontiste, Florian Philippot a promis de réagir. "Nous serons là pour la (laicïté) défendre, la réaffirmer face aux renoncements de l'RPS", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Attaque très grave de #Peillon contre la laïcité ce soir. Nous serons là pour la défendre, la réaffirmer face aux renoncements de l'RPS.
— Florian Philippot (@f_philippot) 3 janvier 2017
Vincent Peillon a détaillé son programme électoral
En plateau, le candidat a également pris le temps de détailler les grandes lignes de son programme électoral, dévoilé le matin même en conférence de presse. Il a notamment évoqué son "new deal européen" avec la poursuite de la baisse des déficits et son plan d'investissement européen de 1.000 milliard d'euros. Sans oublier, les explications sur la mise en place de son bouclier fiscal pour les foyers les plus modestes, la CSG progressive, ou encore le maintien des 35 heures.
