Primaire à droite : Nicolas Sarkozy estime avoir "reçu la leçon" après le débat
En déplacement à Belfort, vendredi 4 novembre, Nicolas Sarkozy a commenté le débat de la primaire de la droite et du centre qui s’est tenu la veille en direct à la télévision. Une nouvelle occasion pour l’ancien chef de l’Etat de répondre à ses adversaires.
Ce vendredi 4 novembre, Nicolas Sarkozy rencontrait les représentants et les employés d’Alstom, à Belfort. Un déplacement prévu au lendemain du débat de la primaire de la droite et du centre. Un deuxième débat houleux qui occupe encore tous les esprits, à commencer par celui de l’ancien président de la République. Jeudi soir, de vives critiques se sont fait entendre à son encontre. A commencer par Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l’Essonne lui a clairement fait savoir qu’elle ne retravaillerait pas avec lui. Bruno Le Maire, de son côté, a également vivement critiqué Nicolas Sarkozy, revenant sur sa promesse en 2012 d’arrêter la politique s’il n’était pas réélu.
L’ancien président n’a guère apprécié ces attaques. On ne le reprendra plus à leur offrir un nouveau un poste s’il est élu : "Il semble que j'en ai fait souffrir. Qu'ils se rassurent : j'ai reçu la leçon, ils ne souffriront pas une deuxième fois,"a déclaré Nicolas Sarkozy, selon une information révélée par Europe 1.
Nicolas Sarkozy règle ses comptes
Nicolas Sarkozy a préféré ironisé sur les critiques de ses adversaires : "Il y a certains de mes concurrents qui préfèrent parler de moi que de parler de leurs propositions. Ils ne doivent pas trouver qu'elles sont formidables." Le chef de l’Etat a été à nouveau la cible de "ses anciens ministres" comme il l’aime le rappeler, une situation d’égal à égal qu'il doit pourtant accepter : "A partir du moment où je suis candidat je dois accepter les règles," en précisant qu’il y avait parmi eux "un futur" chef de l’Etat, selon nos confrères de BFMTV.
Au cours du deuxième débat de la primaire de la droite et du centre jeudi dernier, Nicolas Sarkozy s’est montré particulièrement offensif. Une stratégie qui ne semble pas payante. Les plus discrets, comme Alain Juppé et François Fillon, en évitant d’entrer dans les polémiques, semblent au contraire, avoir mieux tiré leur épingle du jeu.
