Primaire à droite: Valérie Pécresse est "prête" à parrainer NKM
Les candidats à la primaire de la droite et du centre ont jusqu'au 9 septembre pour réunir leurs parrainages. À la peine, Nathalie Kosciusko-Morizet pourra compter sur l'aide de Valérie Pécresse, qui s'est dit "prête" à la parrainer pour "qu'il puisse y avoir une femme à la primaire des Républicains".
Il ne reste plus que 10 jours aux candidats à la primaire de la droite et du centre pour déposer leurs parrainages. La date butoir pour récolter les 250 signatures d'élus (dont 20 parlementaires) et les 2 500 signatures d'adhérents est fixée au 9 septembre prochain. Pour les petits candidats, cela ressemble à un véritable chemin de croix : beaucoup se sont plaints du "verrouillage" de la primaire organisée par Les Républicains. Hervé Mariton a ainsi dénoncé ce mercredi 31 août les "curieuses méthodes" de Nicolas Sarkozy. Nathalie Kosciusko-Morizet, elle, est à la peine pour récolter les parrainages qui lui manquent et risque de louper le rendez-vous de la primaire. Une possibilité qui n'enchante guère Valérie Pécresse, avec qui la députée (LR) de l'Essonne entretient pourtant des relations assez tendues.
"Je souhaite qu'il y ait une femme à la primaire"
"Ça me désolerait qu'il n'y ait pas de femme à la primaire", avoue la présidente (LR) de la région Île-de-France qui se définit comme "profondément féministe". Invitée sur I-Télé mardi 30 août, elle a affirmé "souhaiter qu'elle puisse avoir ses parrainages, qu'elle puisse être candidate, qu'il puisse y avoir une femme à la primaire des Républicains". Valérie Pécresse s'est même dit "prête" à aider la candidate en cas de besoin. "S'il lui manque un parrainage, je serais prête à lui donner car je crois qu'il faut que les femmes soient représentées", a déclaré l'élue Les Républicains. La présidente de région n'envisage toutefois pas de soutenir NKM pour le moment. "Ça ne veut pas dire que je soutiendrai Nathalie Kosciusko-Morizet, je ne connais pas encore son programme, je ne sais pas quelle est sa ligne", a-t-elle expliqué. Mais pour Valérie Pécresse, une candidature féminine est essentiel, "non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'elles portent un certain nombre de sujets que les hommes ne porteront pas". Un nouveau coup de pouce pour Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a déjà pu compter sur le coup de pouce d'Alain Juppé il y a quelques jours pour l'aider à trouver les parrainages manquants.
