Primaire à gauche - Le Débat: Suivez en direct la soirée politique
Le premier débat de la primaire de la gauche se tient ce jeudi soir. Les sept candidats en lice s'affronteront sur les thèmes de l'économie, de la laïcité et du terrorisme. Non Stop Politique vous fait vivre cette soirée en direct.
Pour Manuel Valls, François de Rugy, Sylvia Pinel, Jean-Luc Bennahmias, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, c'est LE rendez-vous inratable de cette primaire. Premier débat, première mise en lumière des programmes et des contradictions pour les sept candidats. Le rendez-vous retransmis sur TF1, LCI, RTL et sur le site du magazine l'Obs permettra-t-il aux candidats de sortir leur épingle du jeu ? Pour l'heure, les derniers sondages donnent Manuel Valls en tête, Arnaud Montebourg dans certains cas, sans oublier un Benoît Hamon en embuscade. Mais l'entrée en campagne moins tonitruante que prévue de l'ancien Premier ministre laisse espérer à ses concurrents une place au soleil, voire une chute du remplaçant de François Hollande.
Pour ce premier débat, les candidats échangeront sur les thèmes de l'économie (impôts, travail) de la laïcité, chère à Manuel Valls ainsi que l'international avec la question du terrorisme. Comme pour la primaire de la droite, les ordres de passage ont été tirés au sort et c'est donc Manuel Valls qui prendra la parole le premier. Deux autres débats auront lieu les 15 et 19 janvier prochain. Après le premier tour de la primaire à gauche, le 22 janvier, un dernier débat sera organisé entre les deux finalistes le 25 janvier.
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21:05 : C'est parti !
21:07 : ''Pourquoi vouloir devenir Président/Présidente de la République ?
Manuel Valls : ''La gauche serait éliminée du second tour, le pays n'aurait que deux options : Marine Le Pen ou François Fillon. Je le refuse, rien n'est écrit. (...) Vous me connaissez, j'aime la France, elle m'a tout donné (...) Gouverner c'est difficile, j'ai assumé les reponsabilités. Dans ce monde difficile et incertain, j'ai l'énergie pour défendre nos intérêts, pour que personne ne se sente oublié, pour aider notre économie''
François de Rugy : ''Nous ne sommes pas ici pour reproduire les déchirements qui ont plombé le mandat de François Hollande. Mon projet c'est l'écologie : concrète, pragmatique. (...) J'ai présenté un projet avec 66 propositions pour redonner de l'emploi, améliorer la qualité de vie, la santé, et l'environnement. Je crois que c'est cela l'enjeu de ce soir''
Vincent Peillon : ''La gauche est divisée, mais la France l'est aussi. Je veux rassembler la gauche, je n'ai pas participé à ses divisions. Je veux être le Président qui tourne la page de toutes ces divisions. (...) Il y a une France où certain atisent les haines entre les uns et les autres.'' Première attaque de la soirée ; Vincent Peillon s'en prend à François Fillon, son programme pour la santé et le soutien affiché de Vladimir Poutine et Bachar al Assad.
Sylvia Pinel : ''Ma candidature est singulière. Je veux montre le regard d'une jeune femme sur son pays, ce qui m'a toujours tenu à coeur c'est l'amélioration concrète de la vie des français et des françaises. Je veux leur montrer un nouveau chemin.''
Benoît Hamon : ''Il faut tourner la page, avec la vieille politique, les vieilles solutions. Elles ne marchaient pas hier, elles ne marcheront pas demain. Je veux montrer un nouveau chemin : le revenu universel, la transition énergétique, une sixième République. Ce que je souhaite c'est que la gauche et la France se réconcilie avec le long terme, avec le futur. C'est le sens de ma candidature''
Arnaud Montebourg : ''J'ai l'expérience de l'Etat, je sais ce qu'on peut en faire, ou pas. (...) La grande politique du Made in France, la relance économique et écologique, l'emploi pour faire reculer le chômage, les inégalités. Dans un pays meurtri, je veux être le Président qui aura le courage d'emmener la France''.
Jean-Luc Bennahmias : ''Je suis candidat pour porter une idée forte : c'est l'intérêt général qui l'emporte. Avoir pour objectif le bien-être de tous, et ce n'est pas la logique économique qui doit primer sur tout. C'est dire que notre démocratie, notre République et une Europe renouvellée sont indiscociables''
21:19 : Les candidats doivent qualifier en UN mot le quinquennat de François Hollande (exercice difficile). Pour Arnaud Montebourg c'est ''difficile à défendre'', Jean-Luc Bennahmias ''peut mieux faire'' François de Rugy dit ''demi-teinte'', Benoît Hamon ''inachevé'', Vincent Peillon déplore une ''profonde incompréhension''. Seuls Manuel Valls (''fierté'') et Sylvia Pinel (''un bilan qu'il faut porter'') vante le mandat socialiste.
21:21 : Les candidats engagent le débat sur la question de la baisse du chômage, promesse difficilement tenue par François Hollande.
Cette semaine, Manuel Valls a largement critiqué le Revenu universel proposé par Benoît Hamon, l'accusant de participer à "l'assistanat et au farniente''. Interrogé sur le sujet, l'ancien ministre de l'Education rappelle que le RMI, instauré par Michel Rocard a connu les mêmes critiques... ''Le revenu universel est ce nouveau pilier de la protection sociale que je veux pour la jeune génération parce que je veux faire autant pour eux que nos pères l'ont fait pour nous avec la sécurité sociale''.
21:38 : ''Ici, je n'ai pas d'adversaire, encore moins d'ennemis'', assure Manuel Valls.
21:41: François de Rugy, timide au premier abord, réclame la parole pour s'exprimer sur le chômage et le revenu universel d'existence. Et attaque frontalement Benoît Hamon. ''La perspective que je propose, ce n'est pas un revenu de base pour solde de tout compte pour leur dire 'débrouillez-vous, on vous a donné 500€". Arnaud Montebourg, plus discret, tacle aussi en creux la proposition de Benoît Hamon.
En fustigeant le revenu universel, @montebourg accuse sans le nommer @benoithamon de "baisser les bras face au chômage"
— Cédric Pietralunga (@CPietralunga) 12 janvier 2017
21:45 : C'est officiel, Manuel Valls se place en défenseur du bilan de François Hollande ce soir. ''C'est sous mon gouvernement que nous avons amorcé la baisse de la fiscalité pour ces couches moyennes et populaires depuis deux ans'', a-t-il assuré, après avoir rappelé que la hausse d'impôts date de ''2010 à 2014''. ''Je veux rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires car quand on fait une erreur il faut la rétablir''.
21:52 : Premier coup de sang de la soirée : Jean-Luc Bennahmias peste contre le ''retard accumulé'' par les ''petits candidats'' sur les sujets du chômage et de l'économie, comparé aux autres candidats, considérés comme plus ''légitimes'' sur le sujet. Force est de constater qu'après 45 minutes de débat, Sylvia Pinel affiche seules quelques 3 minutes de temps de parole contre ... presque 7 minutes pour Manuel Valls.
21:56 : Et les impôts alors ? Arnaud Montebourg promet ''le seul impôt que je m'autorise à augmenter c'est celui sur les supers profits des banques'', tandis que Benoît Hamon rappele que ''l'impôt, les Français y consentent quand il est juste''.
22:00 : Alerte soutien inattendu : Laurence Parisot, ancienne patronne du MEDEF, salue les propositions du candidat écologiste, François de Rugy, sur la fiscalité.
Bravo @FdeRugy sur l'alerte fiscale !
— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 12 janvier 2017
22:10 : Le débat se poursuit sur la question de la santé, sujet particulièrement sensible en période d'épidémie de grippe et alors que François Fillon entend réformer en profondeur la Sécurité sociale. Pour Vincent Peillon ''Si la seule solution est de faire payer ceux qui ont le moins, nous n'en serons pas. La Sécurité sociale doit faire en sorte que les Français soit soignés comme ils le sont'', Sylvia Pinel juge le programme de François Fillon ''dangereux'' et François de Rugy compte instaurer des mesures incitatives pour faire venir des médecins dans les déserts médicaux.
22:14: Moment de tension : les journalistes interrogent les candidats sur la Loi Travail, gros point de tensions à gauche. Et le Lab a bien remarqué que Manuel Valls ne la sentait pas trop cette question.Valls quand on lui dit que la loi Travail est, pour beaucoup de gens, "une loi de droite". #PrimaireLeDebat pic.twitter.com/Rmr8wimDfB
— Le Lab (@leLab_E1) 12 janvier 2017
Valls quand on lui dit que la loi Travail est, pour beaucoup de gens, "une loi de droite". #PrimaireLeDebat pic.twitter.com/Rmr8wimDfB
Il faut dire que Benoît Hamon et Arnaud Montebourg promettent d'abroger purement et simplement la loi El Khomri. Manuel Valls, toujours très fidèle à son propre bilan, continue de défendre la loi Travail, malgré avoir promis, quant à lui, qu'il supprimerait cette facilité parlementaire. ''J'entends évoquer l'abrogation. Abroquer quoi ? Cette loi est, j'en suis convaincu, une avancée''. Sur Twitter, la ministre du Travail s'est lancée dans un fact-checking du discours des candidats.Non @benoithamon la #LoiTravail n'est pas responsable du plan social de la Voix du Nord #PrimaireLeDebat 1/2
— Myriam El Khomri (@MyriamElKhomri) 12 janvier 2017Non @benoithamon la #LoiTravail n'est pas responsable du plan social de la Voix du Nord #PrimaireLeDebat 1/2
— Myriam El Khomri (@MyriamElKhomri) 12 janvier 2017
Diplomate, François de Rugy propose de laisser sa chance à la loi El Khomri : l'appliquer pendant cinq ans avant de faire un bilan, pour voir si elle a permis de réelles avancées.
22:24 : La première partie sur l'économie est terminée, les sept candidats vont maintenant être interrogés sur les questions du terrorisme et de la sécurité.
Et pendant ce temps-là, Jean-Christophe Cambadélis tente de troller le Figaro.@Le_Figaro titre sur "un débat sans idées" moins d'une heure après le début du débat #PrimaireLeDebat ...
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 12 janvier 2017
Drôle ! pic.twitter.com/M9VDFyTbkx
22:27 : Le Président de la République a reconnu avoir ordonné des exécutions ciblées de terroristes français à l'étranger, au nom de la raison d'état, prendriez-vous la même décision ?
Sylvia Pinel : ''C'est une responsabilité extrêmement grave mais il n'appartient pas aux candidats à cette élection de commenter ce type d'informations''
Manuel Valls : ''Nous sommes en guerre, il faut protéger les Français. Sur ces sujets je n'ai qu'une seule chose à dire : ce qui doit être fait, doit être fait et ce qui doit être tenu secret, doit être tenu secret, c'est comme ça qu'on incarne l'autorité de l'Etat et surtout qu'on protège les Français'' (Coucou François Hollande)
Vincent Peillon raille des ''bavardages sur des secrets d'Etat'' et ajoute qu'il faut ''prendre ses responsabilités''. ''Mais je crois qu'en faire étalage c'est à la fois indécent et en faire un sujet journaliste, ce n'est pas intéressant''
Benoît Hamon ''La sobriété doit être de mise, dans le commentaire et dans la nécessité de tout mettre en oeuvre pour protéger nos concitoyens''
François de Rugy ''Oui, c'est parfois nécessaire mais je regrette que ç'ait été divulgué''. ''Je veux aussi dire que le Président de la République a eu raison, a été clairvoyant, déterminé et nous pouvons lui rendre hommage sur la politique étrangère et de sécurité'', a-t-il assuré, sous les hochements de tête virulents de Manuel Valls.
Jean-Luc Bennhamias : ''Ma réponse va être claire : Oui.''
Arnaud Montebourg ''S'il faut prendre ce genre de responsabilités, j'y suis prêt bien sûr, dans l'intérêt du pays, j'ai été très choqué par la divulgation du secret d'état''.
22:38 : Instant boulette. Elizabeth Martichoux veut interroger Jean-Luc Bennahmias sur sa proposition de créer un corps de vigiles pour assurer la sécurité... qu'il assure n'avoir jamais proposé. Pourtant, cette proposition figure bien sur son site de campagne. Dommage.Si si @JlBennahmias, cette histoires de vigiles dans les supermarchés figure bien sur votre site... https://t.co/wmoyIwAY3X #PrimaireLeDebat pic.twitter.com/3zzs0uS96U
— Kim Hullot-Guiot (@kvhg) 12 janvier 2017
22:50 : Instant boulette bis. Vincent Peillon, en évoquant les victimes de l'attentat perpetré par Mohamed Merah, a souligné ''l'origine musulmane'' d'un des soldats abattus. Problème, la Musulmanie n'existe pas, et les réseaux sociaux le savent bien.
Sécurité et tout dérape. "D'origine musulmane" #Peillon. Faudra m'indiquer de quelle contrée viennent ces gens. #PrimaireLeDebat
— balla fofana (@balla_mf) 12 janvier 2017
23:03 : La question qui fâche : Seriez-vous prêts à vous effacer derrière Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon ?
Arnaud Montebourg : ''Emmanuel Macron, je n'ai toujours pas compris qui c'était, c'est un peu Monsieur X'', donc c'est non.
Jean-Luc Bennahmias ''Je ne répondrais pas aujourd'hui''
François de Rugy ''Jean-Luc Mélenchon ne va pas se retirer, la seule perspective que nous devons avoir c'est de nous adresser aux Français, ils trancheront''
Benoït Hamon ''Oui à la discussion, je m'engage si je suis choisis par les électeurs de gauche, à ce que cette discussion existe''
Vincent Peillon ''Peut-être que la plus grande erreur de ce quinquennat c'est d'avoir été sectaire. Nous avons gouvernés pour la première fois sans les communistes, une partie entière du PS s'est marginalisée et les Verts sont partis au bout de deux ans. Je suis la gauche qui veut gagner et on ne peut gagner qu'avec le coeur de la gauche.Nous organiserons le rassemblement avec Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon''
Manuel Valls : "La présidentielle ce n'est pas un concours hippique. Chacun devra prendre ses responsabilités en tenant compte de la réussite de la primaire''
Sylvia Pinel : "L'enjeu c'est d'abord de réussir cette primaire de la gauche du gouvernement. Ce qui est important c'est de créer une dynamique et un élan et ensuite, bien sûr, un rassemblement.
23:10 : La deuxième partie de ce premier débat est terminée. La troisième et dernière partie, consacrée à la République et la laïcité démarre.
23:17 : Gros moment de gêne lorsque Jean-Luc Bennahmias s'empêtre dans ses explications et tente une blague sur Ségolène Royal et Fidel Castro.
23:19 : Sylvia Pinel déclare d'emblée ''J'en ai un peu assez que quand on parle de laïcité on l'associe très vite à la question de l'islam (...) Je n'accepte pas qu'on utilise la laïcité pour stigmatiser certaines populations''
23:25 : La question qui fâche (bis) : le 49.3
''C'est toujours mieux d'avoir une majorité rassemblée autour de soi'', tente Benoît Hamon, beau joueur après la défense de Manuel Valls, largement moquée, selon laquelle il aurait utilisé le 49.3 à six reprises à cause... des frondeurs (dont Benoît Hamon, donc)
"J'ai un regret, concède Vincent Peillon. Sous la pression d'un certain nombre de communautariste, j'ai renoncé sur les ABCD de l'égalité qui visaient à garantir l'égalité entre les petites filles et les petits garçons''
23:35 : C'est l'heure de la conclusion pour les sept candidats.
Benoît Hamon : "Celui ou celle que vous allez choisir devra affronter la droite totale de François Fillon et l'extrême-droite dangereuse de Marine Le Pen. Face à cela, il faut une gauche qui s'assume, compacte, qui propulse un imaginaire puissant face à une droite et une extrême-droite qui veulent détruire la République. Demain, nous devons être fidèles à nos valeurs mais modernes à nos valeurs, tourner le dos à la vieille politique, aux solutions qui ne marchent plus."
Jean-Luc Bennahmias : "Jean-Luc Bennahmias est un petit candidat, à quoi servirait-il de voter pour lui même si je me reconnais dans ce qu'il dit ? Nous sommes 7 petits candidats, aucun d'entre nous, même vainqueur, n'est qualifié automatiquement au second tour. Il faudra pour y parvenir se rassembler, et ça ne va pas être facile car aujourd'hui avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, si on ne peut pas gagner, eux non plus. Mais ils peuvent nous faire perdre (...) La proposition de grande alliance que je formule, digne du conseil national de la résistance peut être à même de résoudre ce problème, voter pour moi c'est défendre l'intérêt général''
Arnaud Montebourg : ''Nous pouvons l'emporter, il faut que la gauche se retrouve et qu'elle soit capable de s'unir. Notre ennemi, c'est le défaitisme, aucun récit n'est écrit d'avance. Qui s'opposera sinon la gauche à la chasse incessante aux fonctionnaires, à l'amplification de l'austérité, à la construction d'une société de suspicion ? Je crois que tous les Français qui ont été déçus de ce quinquennat peuvent aujourd'hui faire de leur déception, peut-être de leur colère, pourquoi pas de leur révolte, en faire des projets et des perspectives. C'est ce que je vous propose de faire''
Manuel Valls : "C'est à vous peuple de France, peuple de gauche de vous engager dans cette campagne. Je veux gagner, je veux être Président de la République parce que j'incarne et je veux incarner une République forte et une France juste''.
Vincent Peillon "Le pouvoir n'est pas un projet, les ambitions personnelles non plus, les auto-proclamations lassent. Notre pays se cherche, il a besoin d'espérance. Il y a une gauche dans ce pays, celle de Leon Blum, Daniel Meyer, Pierre Mendès France, Lionel Jospin, de François Mitterand, qui a pu gouverner à gauche et qui a finalement pu accroitre le patrimoine démocratique et social qui appartient aujourd'hui à tous les Français. C'est ma tradition, c'est ma volonté. Je veux être le Président de la République socialiste mais qui gouvernera pour tous les Français''.
Sylvia Pinel "Le premier tour de cette élection est le moment qui me permet de proposer aux Français un nouveau chemin : celui d'une gauche qui croit à un avenir plus juste, qui veut incarner l'espoir, qui croit au talent des Français face à une droite enfermée dans le passé, dans la régression et une extrême-droite qui nous conduira inmanquablement à la division."
François de Rugy : "La République a besoin de citoyens engagés, libres. Ne vous laissez pas enfermer dans des choix dictés par le conformisme des partis, ou le conformisme de certains médias. Ne vous laissez pas enfermer dans des choix rétrécis, utilisez votre liberté de choix. La force de la gauche ce sera son projet renouvellé, ses idées neuves."
Le débat est maintenant terminé, rendez-vous dimanche soir à 18h pour le deuxième round !

