Primaire à gauche : Vincent Peillon attaque la droite pour qui "un noir ne doit pas avoir le droite de vote"
Après avoir dérapé sur France 2 mardi 3 janvier en évoquant la laïcité et l’étoile jaune sous Vichy, Vincent Peillon a de nouveau fait parler de lui après son passage dans Quotidien mercredi soir. Face à Yann Barthès, le candidat à la primaire de la gauche a estimé que, pour la droite, un noir ne devait pas avoir le droite de vote.
Ce début d’année 2017 est synonyme de polémique pour Vincent Peillon. Dernier candidat déclaré à la primaire de la gauche, l’ancien ministre de l’Education nationale, conscient du retard qu’il doit combler en quelques semaines, cherche à faire parler de lui. Le problème, c’est que depuis quelques jours, il fait parler de lui mais pour de mauvaises raisons. Mardi soir sur France 2, il avait déjà commis une première boulette en comparant la situation des musulmans français avec celle des juifs sous le régime de Vichy. Une comparaison qui lui avait valu un torrent d’attaques sur les réseaux sociaux.
"La droite, c'est des gens qui considèrent qu'il y a des différences entre nous"
Malheureusement, Vincent Peillon semble ne pas avoir retenu la leçon puisque dès le lendemain, mercredi 4 janvier, sur le plateau de Quotidien, il s’est fendu d’une nouvelle petite phrase polémique. Interrogé par Yann Barthès sur sa définition de la droite, l’ancien ministre de l’Education nationale a dérapé : "La droite, c'est des gens qui considèrent qu'il y a des différences entre nous qui font que, par exemple, si nous n'avons pas la même orientation sexuelle: 'Moi, j'ai le droit de me marier, lui n'a pas le droit de se marier. Il est noir, il n'a pas le droit de vote'. C'est ça notre histoire depuis deux siècles". Surpris, Yann Barthès lui a alors fait remarquer que les électeurs de droite ne pensaient pas de la sorte. Vincent Peillon a alors justifié ses propos en expliquant que ça avait été le cas dans l’Histoire. Le lendemain, son entourage a maintenu ses propos au micro du Figaro et estimé que les médias étaient "avides de buzz". Satanés médias...
