Primaire à gauche : Vincent Peillon évoque les "fautes lourdes" de Manuel Valls
Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC lundi 2 janvier, Vincent Peillon a fait une rentrée médiatique offensive. Le candidat à la primaire de la gauche a évoqué les "fautes lourdes" commises, selon lui, par Manuel Valls pendant son mandat de Premier ministre.
Offensif. Après avoir déposé sa candidature à la primaire de la gauche le 11 décembre dernier, Vincent Peillon savait qu’il n’avait plus une minute à perdre pour convaincre les Français. Moins médiatisé ces derniers mois que Manuel Valls ou même qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, l’ancien ministre de l’Education nationale a choisi de mener une campagne offensive. Et il a fait de l’ancien Premier ministre sa cible privilégiée, critiquant tour à tour fin décembre le "traitement de faveur" dont il bénéficierait de la part des médias et son refus d’assumer son bilan en tant que chef du gouvernement.
Vincent Peillon accuse Manuel Valls
Pour sa rentrée médiatique ce lundi 2 janvier, Vincent Peillon ne semble pas avoir décidé de changer sa ligne de conduite. Et c’est encore Manuel Valls qui en a pris pour son grade sur RMC. Alors que Jean-Jacques Bourdin lui demandait si l’ancien Premier ministre avait bien gouverné ou non, Vincent Peillon a totalement éludé la question et s’en est pris à son rival à la primaire de la gauche : "Moi je suis l'homme de l'examen du droit d'inventaire. Il y a eu des bonnes choses, mais il y a eu des fautes lourdes de commises" a-t-il déclaré sans en dire plus sur ces fameuses "fautes lourdes". Le recours au 49.3 et la déchéance de nationalité semblent toutefois être de très bons candidats.
