Primaire de la droite : le rapprochement d’Alain Juppé et de Jean-François Copé
Engagés tous les deux dans la course à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé et Jean-François Copé pensent à l’après-scrutin… autour d’un bin repas visiblement comme le rapporte RTL ce vendredi 16 septembre.
Bonnes relations. Bien qu’adversaires dans la primaire de la droite et du centre, Jean-François Copé et Alain Juppé ont déjeuné ensemble récemment comme le rapporte une indiscrétion de RTL ce vendredi. Si leurs entourages respectifs assurent que ce repas n’était qu’un « déjeuner habituel et amical », difficile de ne pas imaginer que les deux hommes envisagent l’après-primaire. C’est d’ailleurs ce que confirmait à RTL un prochain d’Alain Juppé le jeudi 15 septembre. « Il faut bien préparer le rassemblement pour après » déclarait-il avant de jouer la carte de la prudence : « Il faut quand même ménager les ego. Si on fait des propositions dès maintenant, on peut encore se prendre une bastos ». Si l’heure n’est pas encore aux grandes manœuvres, les candidats à la primaire de la droite et du centre prennent leur précaution en identifiant déjà leurs soutiens. Alain Juppé et Jean-François Copé, qui ont comme adversaire commun Nicolas Sarkozy, s’étaient d’ailleurs déjà rencontrés le 21 janvier dernier.
Alain Juppé et Jean-François Copé comptent l’un sur l’autre
Le rapprochement d’Alain Juppé et de Jean-François Copé n’a rien d’anodin quand on sait qu’à l’été 1998, le député-maire de Meaux avait écourté ses vacances pour défendre le maire de Bordeaux. A l’époque, Alain Juppé était mis en examen dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et Jean-François Copé était le seul à lui être venu en aide.
Avec ces rencontres « amicales », les deux hommes pensent sûrement au deuxième tour de la primaire. Alors qu’Alain Juppé est désormais au coude-à-coude avec Nicolas Sarkozy au premier tour selon une étude Harris Interactive pour France Télévisions, le report des voix de Jean-François Copé (tout comme celles de François Fillon et de Bruno Le Maire) pourraient faire la différence pour le maire de Bordeaux. Quant au député-maire de Meaux, un ralliement à Alain Juppé permettrait de lui assurer un poste en cas de victoire et lui éviter une retraite anticipée de la vie politique nationale.


