Le programme de Sarkozy tout aussi "déséquilibré" qu’une portion de frites selon NKM
Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue sur la polémique provoquée par Nicolas Sarkozy proposant une double ration de frites aux enfants qui ne mangeaient pas de porc dans les écoles, sur l'antenne de BFMTV ce mardi 15 novembre.
Pas d'accords. Nathalie Kosciusko-Morizet et Nicolas Sarkozy ne peuvent décidément plus se supporter. Lors du second débat à la primaire de la droite et du centre, les deux candidats s’étaient vivement critiqués. La députée de l’Essonne avait même clairement déclaré ne plus vouloir travailler avec Nicolas Sarkozy. Et un nouveau sujet fait bondir la députée de l'Essonne. L’ancien chef de l’Etat s’est dernièrement exprimé sur les menus de substitution dans les écoles françaises, souhaitant proposer aux enfants qui ne mangent pas de porc une double ration de frites. Invitée sur BFMTV ce mardi 15 novembre, Nathalie Kosciusko-Morizet ironise : "Triple pourquoi pas ! Je trouve ça aussi déséquilibré comme menu que le programme du candidat qu’il l’a mis en avant." Et de déplorer : "On enchaine depuis un an les débats qui ne servent à rien. On a eu la déchéance de nationalité, le droit du sang, la taille du burkini, les gaulois, le lobby sioniste, la double et la triple ration de frites. Vous savez les Français ils n’ont pas besoin qu’on leur donne des leçons quotidiennes d’identité. Les Français c’est un grand peuple, ils savent qui ils sont, et concernant ces débats (…) aucun n’a servi à rien. Comme le débat sur l’identité nationale qu’avait fait Nicolas Sarkozy dans le dernier mandat (…) Ca mobilise du temps politique qu’on pourrait mettre en œuvre pour faire les réformes dont on a besoin."
Nathalie Kosciusko-Morizet et Nicolas Sarkozy s'écharpent
Nathalie Kosciusko-Morizet déclarait plut tôt dans cette interview qu’elle estimait que les Français n’étaient pas assez exigeants : "Je trouve que parfois les Français sont indulgents avec les politiques. Maintenant il y a internet, on sait ce que tout le monde a dit. Regardez les bilans des uns et des autres. Allez-y." Il ne reste plus que quelques jours à la candidate de la primaire de la droite et du centre pour convaincre de nouveaux électeurs. Elle qui peine dans les sondages, créditée de seulement 1 à 2% des intentions de vote.
