François Hollande : les politiques raillent son manque de « bol » sur Twitter
François Hollande fait l’événement avec son livre de confession Conversations privées avec le président (Albin Michel), dont les bonnes feuilles ont été publiées dans Le Point de cette semaine. Le président y explique notamment qu’il n’a « pas eu de bol » sur la baisse du chômage. Un aveu qui fait réagir ses adversaires.
Étonnantes confessions de François Hollande. Le président de la République se livre à un exercice d’introspection qui fait déjà beaucoup parler. Dans Conversations privées avec le président (Albin Michel), les journalistes Antonin André et Karim Rissouli reviennent sur les 32 rencontres qu’ils ont eues avec François Hollande entre le 17 février 2012 et le 24 mai 2016.
Quand il évoque ses fonctions, le pensionnaire de l’Élysée reconnaît d’emblée que « c’est dur ». Mais il est une petite phrase qui fait beaucoup réagir ses adversaires politiques. À propos de sa promesse de l’inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année 2012, il déclare : « J’ai eu tort ! Je n’ai pas eu de bol ! En même temps j’aurais pu gagner. »
Du pain bénit pour l’opposition : « Lamentable fin de règne de François Hollande. « Pas de bol », « c’est dur », dit le fantoche. Qu’il s’en aille, vite ! » écrit le député de l’Yonne Les Républicains Guillaume Larrivé emporté par une verve toute « mélenchonesque ». Son collègue Éric Ciotti se félicite pour sa part qu’Hollande reconnaisse « enfin qu’il n’a pas les épaules » pour présider la France. « Il restera dans l’histoire dans un malentendu », ajoute le député des Alpes-Maritimes. L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin se moque lui aussi : « Bol ou pas de bol ? Quelques soient (sic) les circonstances un grand Président inspire du respect. »
Lamentable règne de @fhollande. "Pas de bol", "c'est dur", dit le fantoche. Qu'il s'en aille, vite ! Pour que la France retrouve un Chef.
— Guillaume Larrivé (@GLarrive) 18 août 2016
Hollande reconnait enfin qu'il n'a pas les épaules pour présider la FR, il restera dans l'histoire comme un malentendu ! #CestDur #PasDeBol
— Eric Ciotti (@ECiotti) 19 août 2016Hollande: bol ou pas de bol? Quelques soient les circonstances un grand Président inspire du respect @lesRepublicains
— Jean-Pierre Raffarin (@jpraffarin) 19 août 2016
Au Front national, on a la dent tout aussi dure. Le sénateur-maire de Fréjus David Rachline estime que François Hollande est dans le « déni total » et qu’il « est temps qu’il parte », tandis que Florian Philippot s’interroge : « En fait, le programme de F.Hollande c’était un jeu à gratter ? »
Pour Hollande, la hausse du #chômage c'est "pas de bol". Déni total et aucune remise en cause de sa politique... Il est temps qu'il parte !
— David Rachline (@david_rachline) 18 août 2016
