Loi Travail – Jean-Christophe Cambadélis fustige la fin des 35h voulue par le Sénat
Jean-Christophe Cambadélis n’est pas très content du travail fait par le Sénat sur le projet de loi travail. Le premier secrétaire fustige la désinvolture des sénateurs après qu’ils aient décidé d’abroger la loi sur les 35h de travail hebdomadaire.
La loi Travail, c’était mieux avant. Voilà en substance ce qu’explique le premier secrétaire du parti socialiste sur Rfi ce mercredi matin. Après trois mois de contestation sociale et de manifestations tendues, Jean-Christophe Cambadélis en appelle aux organisations syndicales pour qu’elles ‘’se rendent compte que la droite et la gauche, ce n’est pas tout à fait pareil’’. Dans le viseur du député de Paris, les modifications apportées par les sénateurs, majoritairement de droite, au texte initial de la loi Travail qui veulent ‘’supprimer les 35h tranquilou’’. Une ‘’régression totale’’ pour Jean-Christophe Cambadélis qui en perd carrément son latin. A noter que les organisations syndicales protestent, notamment, contre l’utilisation du 49.3 qui a envoyé le projet de loi Travail directement dans les mains des sénateurs…
On est pas si mal à gauche, pas vrai ?
Cela étant dit, la fin des 35h, emblème de la gauche, voulue par les sénateurs est inacceptable pour Jean-Christophe Cambadélis qui est fier de rappeler que jamais la gauche n’aurait proposé un tel changement. S’il reste en revanche persuadé qu’’il ne faut pas changer l’architecture de la loi’’, Jean-Christophe Cambadélis constate que ‘’le ton a changé’’ à l’assemblée et avec les syndicats. Vers un possible dénouement heureux ? Pas si sûr. Manuel Valls et Myriam El Khomri doivent recevoir ce mercredi en fin de journée les représentants des différents syndicats engagés dans la lutte contre le projet de loi. Philippe Martinez, premier secrétaire de la CGT, a déjà prévenu qu’ils attendaient des résultats et qu’ils ne venaient pas ‘’pour prendre un café’’.
