Manuel Valls - son meeting perturbé : les opposants expulsés sans ménagement
En meeting à Alfortville le 26 janvier, Manuel Valls a été interrompu par une quinzaine de professeurs du collectif "Touche pas ma ZEP." Les perturbateurs ont rapidement été expulsés par le service d’ordre du candidat.
Une campagne bien mouvementée. Après la farine, après la claque, après les interruptions lors de son meeting du Trianon dans le 18e arrondissement de Paris le 20 janvier, Manuel Valls a une nouvelle fois été confronté à des perturbateurs.
Le candidat de la primaire de la gauche était en plein discours lors de son meeting d’Alfortville, le 26 janvier, quand une quinzaine de professeurs du collectif "Touche pas ma ZEP" se sont mis à scander des slogans hostiles, forçant Manuel Valls à s’interrompre très brièvement. "Il y en a toujours un qui vient perturber", a-t-il seulement lancé depuis la tribune, avant de reprendre, imperturbable, ses attaques contre Benoît Hamon.
Didier Guillaume en renfort
Les perturbateurs, qui avaient déjà fait entendre leur voix en marge de l’un des débats de la primaire, ont été expulsés sans ménagement par le service de sécurité de Manuel Valls. Le directeur de campagne de l’ancien Premier ministre, Didier Guillaume a d’ailleurs donné de sa personne et prêté main-forte à ses équipes pour accélérer l’évacuation.
Dans la salle, les supporters de Manuel Valls ont vivement réagi à l’intrusion, scandant des "Manuel président !" tout en applaudissant leur candidat et en agitant des drapeaux.
