
En selle.C’est un moment historique dans l’histoire de la Vème République. C’est la première fois qu’un chef d’Etat sortant décide volontairement de renoncer à être de nouveau candidat. Une décision saluée en majorité par la gauche. Du côté du Front national, l’heure est moins solennelle. Marine Le Pen était ce matin au salon du cheval. Elle est allée, chapeau sur la tête, rencontrer les éleveurs. Et elle n’a pas résisté à l'envie de monter sur un cheval pour faire un petit tour de piste.
Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen s’était exprimée sur l’annonce de François Hollande de ne pas briguer un second mandat. Pour la présidente du Front national, ce renoncement marque "l’échec très lourd du quinquennat." Elle a par la suite déclaré : "Je vais avoir contre moi les doublures, bien souvent elles ont les défauts des premiers rôles sans en avoir les maigres qualités", au sujet de François Fillon et de Manuel Valls. Ce vendredi 2 décembre, sur le plateau d’LCI, Florian Philippot avait également fait un parallèle entre l’échec de Nicolas Sarkozy et le renoncement de François Hollande : "Nous avons déjà François Fillon, Premier ministre pendant cinq ans de Nicolas Sarkozy, maintenant Manuel Valls, en deux semaines, deux présidents de la République, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ont été mis hors course et on se retrouve maintenant face à leur doublure. (…) Ce n’est pas beaucoup plus intéressant pour le débat démocratique." Manuel Valls devrait se prononcer sur sa probable candidature dans les heures qui viennent.