Quand François Hollande espérait une victoire d’Hillary Clinton sur Donald Trump
Il y a un mois François Hollande avait exprimé sa préférence sans faille pour Hillary Clinton dans l’élection présidentielle américaine. La victoire plus que probable de Donald Trump met en porte-à-faux le chef de l’État.
François Hollande est comme la majorité des Français. Il aurait préféré une victoire d’Hillary Clinton à l’élection présidentielle américaine. Et comme la plupart des Français il ne lit pas dans le marc de café puisque c’est Donald Trump qui est en passe de l’emporter sur sa rivale démocrate.
"Même pas le choix"
Problème, François Hollande a exprimé sa préférence pour Hillary Clinton le 6 octobre dernier dans un discours tenu à l’occasion des 20 ans de l’institut Jacques Delors. Le chef de l’État, jamais à court de blague, avait déclaré : "Quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle américaine, et nous espérons plutôt l’une que l’autre", estimant qu’il n’y avait "même pas de choix." Il avait encore ajouté un peu plus loin : "Quelle que soit la présidente qui sera élue au mois de novembre", ne doutant visiblement pas de la victoire de Clinton.
Conséquences sur les relations diplomatiques
Une attitude plutôt surprenante pour un chef d’État dans la mesure où de telles prises de position peuvent nuire aux bonnes relations diplomatiques avec le pays concerné, en particulier quand les prévisions proférées ne se vérifient pas. C’est précisément ce qui se passe aujourd’hui avec la victoire de Donald Trump.
