Roman Polanski président des César 2017, Aurélie Filippetti défend ce choix
Mercredi 18 janvier, l’Académie des arts et techniques du cinéma a annoncé que Roman Polanski présenterait le 24 février prochain la 42e cérémonie des César. Un choix très critiqué depuis mais qu’a défendu Aurélie Filippetti jeudi matin sur France Info.
Une annonce polémique. Mercredi 18 janvier, l’Académie des arts et techniques du cinéma a annoncé l’identité du futur président de la 42e cérémonie des César qui se tiendra le 24 février prochain à la Salle Pleyel, à Paris. Une annonce qui passe généralement au second plan... Sauf qu’en choisissant d’honorer Roman Polanski, les César 2017 se sont attirés de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Poursuivi depuis des dizaines d’années aux Etats-Unis pour des histoires de moeurs, le cinéaste franco-polonais a toujours réussi à échapper à la justice américaine. Et reste très apprécié du cinéma français malgré les soupçons qui pèsent sur lui.
L'ancienne ministre de la Culture défend le choix de Roman Polanski
Preuve de la cote de popularité dont jouit Roman Polanski auprès du cinéma français, Aurélie Filippetti a quasiment pris sa défense jeudi matin sur France Info. L'ancienne ministre de la Culture a en tout cas farouchement pris le parti des César : "C’est la liberté absolue de l’Académie des César. C’est un très grand réalisateur. Ça s’est passé il y a 40 ans et on ne peut pas à chaque fois relancer cette affaire. A chaque fois qu’on va parler de Roman Polanski, on va reparler de cette affaire, relancer une nouvelle polémique...". Surpris par les propos d’Aurélie Filippetti, Jean-Michel Apathie a alors voulu savoir si c’était parce que Roman Polanski était un créateur qu’il ne fallait plus reparler des affaires qui lui collent à la peau depuis 40 ans : "Non, il n’y a pas d’exception particulière pour les créateurs mais là, en l’occurrence, c’est uniquement une cérémonie. Il ne faut pas donner plus d’importance que ça n’en a à une cérémonie télévisée et professionnelle sur le cinéma".
