Emmanuel Macron improvise une visite au marché de Dole avant de se rendre dans le Doubs pour rendre hommage à Toussaint Louverture, figure de la lutte contre l’esclavage. Pendant ce temps, plusieurs membres du gouvernement, dont Olivier Dussopt, Marc Fesneau et Christophe Béchu, sont également en déplacement dans différentes régions françaises pour discuter de sujets tels que les accidents du travail, la formation et l’installation des agriculteurs, ainsi que la sécheresse.

Les propos de la Première ministre sur France 2

Dans une interview sur France 2, la Première ministre, Elisabeth Borne, a abordé sa feuille de route dévoilée mercredi. Elle a réaffirmé son intention de tendre la main aux syndicats, d’aborder la question de l’inflation et d’augmenter les enseignants sous forme de prime. Elle a également confirmé son désir de conditionner le revenu de solidarité active à des heures d’activités de formation et d’insertion. Selon elle, cette mesure permettrait aux bénéficiaires du RSA de retrouver un emploi et de découvrir de nouveaux métiers.

Hommage à Toussaint Louverture

Le chef de l’État, Emmanuel Macron, s’est rendu dans le Doubs pour rendre hommage à Toussaint Louverture, une figure emblématique de la lutte contre l’esclavage. Il est décédé en avril 1803 dans la forteresse de Franche-Comté. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage en France.

Les déplacements des ministres

Plusieurs ministres, dont Olivier Dussopt, Marc Fesneau et Christophe Béchu, sont en déplacement dans différentes régions françaises. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, aborde la question des accidents du travail à Toulon, dans le Var. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, discute du projet de loi sur la formation et l’installation des agriculteurs en Seine-Maritime. Enfin, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, se rend dans les Pyrénées-Orientales pour parler de la sécheresse.

Conditionnement du RSA

La Première ministre, Elisabeth Borne, souhaite conditionner le revenu de solidarité active à des heures d’activités de formation et d’insertion pour aider les bénéficiaires à retrouver un emploi et découvrir de nouveaux métiers. Cette mesure vise à ne pas faire travailler les bénéficiaires sans les payer, mais plutôt à leur donner une opportunité de se former et d’acquérir de nouvelles compétences. Cette mesure ne s’applique pas aux bénéficiaires ayant une contrainte comme celle de la garde d’enfants.

Propos d’Elisabeth Borne:

“Ce qu’on veut, c’est permettre aux bénéficiaires du RSA de retrouver un emploi. Il ne s’agit pas de les faire travailler sans les payer, il s’agit de leur permettre de découvrir des métiers. Tous ceux qui touchent le RSA, qui n’ont pas une contrainte comme celle de la garde d’enfants sont concernés.”