Florian Philippot
Parcours
Né le 24 octobre 1981 à Croix (Nord), Florian Philippot est le fils d'une institutrice et d'un directeur d'école primaire. Après une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand, il intègre HEC Paris, dont il ressortira diplômé en 2005. Il est, à cette époque, un fervent défenseur de Jean-Pierre Chevènement. Il entre à l'ENA en 2007 au sein de la promotion Willy Brandt.
Dès sa sortie de l'ENA en 2009, Florian Philippot devient haut-fonctionnaire à l'Inspection Générale de l'Administration.
Après avoir adhéré au Front National en 2011, il devient le directeur stratégique de campagne de Marine Le Pen pour les élections présidentielles de 2012. Depuis 2012, il est porte-parole du Rassemblement Bleu Marine (RBM). La même année, il est nommé vice-président chargé de la stratégie et de la communication du Front National.
Battu à deux reprises par le socialiste Laurent Kalinowski, pour les élections législatives de 2012, en Moselle, et à Forbach pour les élections municipales de 2014, Florian Philippot est finalement élu député européen dans la circonscription du Grand Est en 2014.
Tête de liste pour les élections régionales de 2015 dans la région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, il est battu au second tour par la liste LR-UDI-MoDem menée par Philippe Richert, après être terminé en tête du premier tour. Il est toutefois élu conseiller régional et prend la présidence du groupe "Les Patriotes - Front National" au Conseil régional de la nouvelle région.
Vie privée :
Très discret sur sa vie privée, Florian Philippot a néanmoins révélé son homosexualité suite à la parution d'un article dans "Closer" en décembre 2014 qui déclencha une véritable indignation.
Citations :
- « Jean-Marie Le Pen ne manque pas au Front National » (avril 2016)
- « Nous avons déjà tendu la main à Nicolas Dupont-Aignan, je le regrette car je pense qu'il divise les patriotes » (mars 2016)
- « Quand vous quitterez cette maison de fous, laissez la porte ouverte » (s'adressant aux Britanniques sur la question d'un éventuel Brexit, février 2016)
Polémiques :
En avril 2016, il compare la question de l'abrogation du mariage pour tous à celle de la "culture du bonsaï", déclenchant de vives réactions de la part de la Manif pour tous et de l'extrême droite.